333 – Chocolat Côte d’Or et Bruxelles (1)

Chocolaterie Côte d’Or – Bruxelles

Bruxelles au fil des cartes postales « Côte d’Or, bon chocolat »

Place Rogier, la gare du Nord et le Boulevard Botanique
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Sources : Cartes postales TB.


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A SAVOIR !!! 600pxl

315 – Histoire et origine du chocolat : de l’Amérique à l’Europe

Le chocolat est aujourd’hui une gourmandise courante mais il n’en a pas toujours été ainsi. Depuis son Amérique d’origine, le cacao a une longue histoire.

Avant le chocolat, il y a le cacao. Les Mayas appelaient cet arbre Cacahuaquchtl. Et les dieux, dans leur grande générosité, permettaient à l’élite, dans des circonstances bien codifiées, de consommer leur nourriture… Plongeons dans l’histoire du chocolat.

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Fèves et poudre de chocolat. © Iprachenko, Shutterstock

Le chocolat conquit l’Europe grâce aux grands explorateurs. Le chocolat devint le compagnon des grands explorateurs. Christophe Colomb, Hernan Cortés et bien d’autres succombèrent à ses charmes.

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Les grands explorateurs, comme Christophe Colomb, ont participé à l’histoire du chocolat. Portrait réalisé par le peintre florentin Ridolfo Ghirlandaio © Domaine public

Cortés revient en Espagne en 1528. Il rapporte des produits inconnus : tomate, haricot blanc, pomme de terre, maïs, piment, tabac et chocolat. Il dit alors à Charles V : « Une tasse de cette précieuse boisson permet à un homme de marcher un jour entier sans manger. »

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Cortés apporte dans ses bagages de nouveaux aliments, et parmi eux du chocolat. © DR

Les premières cargaisons de cacao arrivent en Espagne en 1585. Préparé dans des monastères, le chocolat est très cher. Il devient un met royal, lourdement taxé et donc hors de prix pour le peuple.

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Le galion servait au transport de marchandises, comme le chocolat. © DR

Il est servi dans un pot à couvercle percé pour y introduire le moulinet et est bu dans des tasses plus hautes que celles du café, autre boisson à la mode. Les espagnols se mettent à boire du chocolat chaud, inconnu des Aztèques. Ils fabriquent les premières tablettes pour pouvoir le transporter facilement. L’engouement pour le chocolat se développe donc en Espagne bien avant le reste de l’Europe. Mais, peu coûteux à la production et de culture aisée, le cacao séduit les planteurs et, comme le sucre, contribue à l’essor de l’esclavage.

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Plongez dans l’histoire du chocolat… © avs, Shutterstock

C’est aux Pays-Bas, terres espagnoles, que le chocolat s’étend d’abord. Les premières fèves sont introduites en Italie, par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, en 1559. Les chocolatiers italiens, experts dans l’art de le préparer, l’exportent en Autriche, en Suisse, en Allemagne et en France.
En 1609, les Juifs chassés d’Espagne arrivent à Bayonne et vont faire de la ville le principal centre de production français.
Madame de Sévigné écrivait alors à sa fille qu’elle en buvait soir et matin : « Voilà de quoi je le trouve plaisant, c’est qu’il agit selon l’intention. »
Parmi ses plus fidèles admiratrices : Marie-Thérèse, infante d’Espagne et épouse de Louis XIV ; on disait d’ailleurs : « Le roi et le chocolat sont les deux seules passions de la reine. » On accusa Fagon, médecin de sa Majesté d’avoir préparé un chocolat de onze heures qui hâta son trépas et permit à madame de Maintenon, qui préparait elle-même son chocolat (c’était prudent !), de s’occuper enfin du roi !
Années 1820 : le chocolat se démocratise. Les années 1820 marquent les débuts du « chocolat pour tous ».
Fondateur d’une dynastie chocolatière, Antoine-Brutus Menier (1795-1853), pharmacien spécialisé dans les poudres, vend du chocolat en tablettes enveloppées de papier jaune. Son fils, Émile-Justin sera surnommé le baron Cacao.

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Cailer, plus ancienne marque de chocolat suisse, et Van Houten, célèbre fabricant hollandais. © DR

• Cailler est la plus ancienne marque de chocolat suisse, née en 1819. Brillat-Savarin, en 1826, préconisait le chocolat à ceux qui « auraient bu quelques traits de trop à la coupe des voluptés ».
• Le Hollandais Van Houten, fabricant à Amsterdam, invente en 1828, la solubilisation du cacao : c’est le premier brevet de chocolat en poudre.
• En 1847, la première tablette de chocolat est créée.
• Rodolphe Lindt (1855-1909) dépose en 1879 un brevet qui marque la création du chocolat fondant par le procédé du conchage.

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Lindt invente le conchage du chocolat. © DR

• Henri Nestlé (1814-1890), grâce au procédé de condensation du lait, permet l’invention, en 1875, du chocolat au lait à croquer.
• L’Anglais Charles Barry développe en 1842 une activité de négoce à Londres.
• Le Suisse Charles Amédée Kohler découvre le chocolat aux noisettes en 1830.
• Philippe Suchard découvre que la plaque coûte trois jours du salaire d’un ouvrier. En 1825, il produit alors entre 25 et 30 kg de chocolat par jour avec un seul ouvrier, et, en 1901, vient le fameux emballage mauve.
• En 1884, Albert Poulain invente le petit déjeuner à la crème vanillée.
• Dès le début du XXe siècle, la chaîne Menier est automatisée, permettant une fabrication en série des tablettes : la première chocolaterie industrielle !
• En 1912, Jean Neuhaus créé la praline et lance ses tablettes ornées du célèbre éléphant. !!! ERREUR !!! C’est Charles Neuhaus (aucun lien de parenté avec les pralines Neuhaus !) qui crée Côte d’or et son célèbre éléphant.
• En 1923, Franck Mars invente et lance, à Chicago, la première barre chocolatée !
Et la liste des grands noms du chocolat continue de s’allonger encore pour le plus grand plaisir des « chocolâtres ». Quel dommage que ce mot ne devînt pas français !
Et si la Suisse reste un des hauts lieux du chocolat, il est souvent au lait ce qui est incompatible avec la « chocolatrie ».

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On trouve aujourd’hui en tablette du chocolat noir, au lait, aux amandes… et provenant du commerce équitable. © DR

N’oublions pas les délicieux chocolats du commerce équitable.

FuturaSanté
Claire König
Publié le 25/12/2015 et modifié le 14/05/2020


Sources : https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/botanique-chocolat-histoire-saveurs-degustation-753/page/2/


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A SAVOIR !!! 600pxl

 

300 – Chocolat Côte d’Or – Chokotoff

Chocolaterie Côte d’Or – Bruxelles

Chokotoff

Introduit sur le marché en 1934, le chokotoff est composé d’un « cœur » parallélépipédique de 30*15*15 mm de caramel semi-dur au chocolat et enrobée d’une « croute » de 2 mm de chocolat noir croquant, le tout emballé dans un emballage en papier sulfurisé marron foncé (pour rappeler le chocolat) les extrémités imprimées d’un motif doré.
Le nom de cette friandise doit venir du préfixe choko (chocolat) et de la contraction du mot « toffee ». Mais il est aussi probable que son créateur ait voulu faire un jeu de mot avec le mot « tof » qui en bruxellois signifie bon, plaisant, agréable.

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Publicité de 1960.

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Publicité de 1962.

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Publicité de 1964.

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Publicité de 1980.

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Publicité de 1983.

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ChokotoffCamion2


Sources : Wikipédia / Publicités, emballages, voiturettes et boites TB.


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281 – Les chocolats Meurisse signent leur grand retour

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©Kristof Vadino

Le projet est porté sur fonds propres par les représentants de la sixième génération du fondateur, le Montois Adolphe Meurisse, soutenus par leurs parents.

Après plus de dix ans d’absence, la marque de la première chocolaterie de Belgique est ramenée à la vie par les arrière-arrière-arrière-petits-enfants du fondateur.
Le moment est historique pour Meurisse. En effet, après avoir disparu une bonne dizaine d’années des rayons du pays, la première chocolaterie (industrielle) de Belgique, fondée en 1845, renaît officiellement de ses cendres ce mardi. Certes, d’abord en ligne. Mais des partenariats avec des restaurants et des hôtels, de même que des épiceries fines, des concept stores et des magasins de mode, devraient permettre à sa production – 20.000 tablettes pour l’heure – d’essaimer d’ici la fin d’année. En parallèle, un fort accent sera aussi mis par la marque sur le créneau des cadeaux d’entreprise.

Sixième génération
Le projet est porté sur fonds propres par les arrière-arrière-arrière-petits-enfants (6e génération) du fondateur, le Montois Adolphe Meurisse, soutenus par leurs parents.
L’un d’eux, Henry Van Vyve, CEO, raconte: « tout a commencé autour d’un dîner de famille, où l’en est venu à rêver du projet. Puis, l’idée a mûri. Jusqu’à ce qu’on en arrive à se dire « allons-y » ». La décision est alors prise: Meurisse fera son grand retour.
Sauf que, voilà, vouloir n’est pas pouvoir. Car, de par les aléas de l’histoire (rachat par General Biscuits – né de la fusion des biscuiteries Parein et De Beukelaer –, déménagement de la production à Herenthals à l’appui, avant de passer aux mains de Lu, puis de Danone, puis de Kraft Foods), la marque était passée dans le giron de Mondelez (Côte d’Or, Milka, Toblerone, Lu, Tuc, Philadelphia…).
Alors, avant de se relancer, il aura fallu négocier à Malines avec le géant américain, pour récupérer ce nom, « Meurisse », qui n’était plus utilisé. « Ils nous ont demandé de faire une offre, ce qu’on a fait, et ils ont accepté », se réjouit Henry Van Vyve. Et, bien que le montant de la transaction reste un secret, une anecdote peut toutefois être partagée. « Quand on a signé, j’ai été prévenu qu’une boîte devait aussi arriver de Londres dans le cadre du deal. Quelle surprise quand je l’ai ouverte: y étaient consignés de nombreux documents d’archives que ni mes parents ni mon frère Clément ou moi n’avions jamais vus ». C’est d’ailleurs de là que vient le nouveau symbole – l’ours d’antan ne pouvant plus être utilisé – de la gamme de huit tablettes proposées aujourd’hui: le perroquet. « Ce qui a du sens, après tout, car l’oiseau est natif des pays de production du cacao, de même que constitue un symbole pour les Incas qui ont inventé le chocolat ».

Entre Côte d’Or et Marcolini
Côté positionnement, Meurisse entend se placer « entre un Côte d’Or et un Marcolini ». Mais « sans opérer un copié-collé du passé » pour autant, qui « aurait été l’option la plus simple » au vu de la notoriété encore bien ancrée parmi les Belges – « 66% des plus de 25 ans se souviennent encore du nom », glisse le CEO – à en croire une étude de marché réalisée par la sixième génération de Meurisse. Ici, « notre production est certifiée fairtrade, bio et demain, c’est l’ambition en tout cas, « B Corp » (label octroyé aux sociétés commerciales répondant à des exigences sociétales, environnementales, de gouvernance ainsi que de transparence bien précises, NDLR) ».
En fait, « on entend faire de Meurisse un projet authentique, à taille humaine », souligne Henry Van Vyve. « C’est pour cela d’ailleurs que l’on a été chercher des partenaires les plus locaux possibles et pas un géant à la Barry-Calbaut (premier fabricant mondial de cacao, NDLR) par exemple ».

Des boutiques pour 2022
Du reste, pour un premier magasin, la feuille de route évoque d’abord pour objectif d’atteindre une centaine de revendeurs l’an prochain, avant d’envisager l’ouverture d’un point de vente en 2022. Tout cela en parallèle d’un déploiement la même année dans le domaine du travel retail (aéroports, gares,…), en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

Chocolat Meurisse

L'Echo
Simon Souris, 29 septembre 2020


Sources : https://www.lecho.be/entreprises/alimentation-boisson/les-chocolats-meurisse-signent-leur-grand-retour/10254496.html


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